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La Société

Historique

La société a été créée en 1966 par Monsieur Henri ROUDIL et Monsieur Georges CAPORALE. Un des principaux chantiers était alors l’approvisionnement de la Zone Industrielle de Vovray à Seynod.

L’extraction du tout-venant a eu lieu sur place jusqu’en 1975, les approvisionnements sont ensuite venus de Rampont-Etercy jusqu’en 1994, puis de la Tine de 1983 à 2014, et de Frangy-Desingy depuis 1996.

Le transport se fait par camions semi-remorques. La flotte de l’entreprise est constituée de 10 camions, dont 5 pour TRAMACO filiale de ROUDIL.

L’entreprise compte 18 salariés, habitants de Chavanod et des communes limitrophes.

En 1992, la carrière a rejoint l’entreprise CECCON d’Annecy et à l’entreprise FAMY de Chatillon.

En 1999, ROUDIL a repris la carrière CARMACO d’Annecy le Vieux, qui emploie 3 personnes et en 2007, la carrière GRAVIRHONE à Culoz, qui emploie 10 personnes.

Béton Vicat a une centrale à béton sur le site de la Foire.

Le procédé de traitement

Les produits finis réalisés à partir du tout-venant, sont élaborés à Chavanod où se trouve l’installation de lavage-criblage et concassage.

L’eau sale, chargée des fines argileuses non utilisables, est décantée dans une installation type station d’épuration.

L’eau claire s’écoule dans un bassin clos où elle est pompée et réutilisée pour le lavage des matériaux.

Le site est entièrement autonome en eau industrielle, aucune eau n’est rejetée dans le milieu naturel ni consommée sur le réseau d’alimentation en eau potable. L’appoint se fait par récupération de l’eau de pluie qui est elle-même filtrée par passage successifs dans 3 marais reliés.

Le personnel

L’exercice des différents métiers, situés entre l’industrie et le bâtiment est spécifique aux carrières : chauffeurs d’engins (pelle, chargeuse, tombereau, manitou), mécaniciens d’installation, mécanicien d’engins de travaux publics, mécanicien automobile, mécanicien poids-lourds, pilote d’installation, responsable du concassage, chauffeurs de poids-lourds et de semi benne.

Les principaux atouts des emplois en carrières sont :

  • Un métier durable : les évolutions technologiques sont mesurées, les risques d’une révolution technique, qui bouleverserait tous les savoirs faire, est faible.
  • Un coût des produits finis faible, qui limite les effets de la mondialisation, les importations et la délocalisation.

L’apprentissage est la règle. Il est possible et même logique de faire tout son parcours professionnel dans l’activité des carrières, voire dans la même entreprise.

C’est l’un des rares domaines aujourd’hui où les plus anciens sont les plus chevronnés et restent performants jusqu’à la fin de leur activité.

Environnement local

L’entreprise a une raison d’être locale car le transport pénalise vite des produits finis lourds, vendus à la tonne. C’est également pourquoi cette activité ne craint pas une délocalisation car les gisements doivent être très proches des lieux d’utilisation.

Il n’existe pas de produits chimiques dans la carrière, à part ceux utilisés dans l’atelier et l’ajout d’un floculent pour accélérer le dépôt des boues dans le décanteur, comme dans une station d’épuration classique.

 Les nuisances sont liées à la circulation des camions, au bruit, à la poussière et à la vue.

La vue est masquée par la situation géographique en fond de talweg, par des merlons de protection, et par la végétation.

La poussière est abattue par l’arrosage des cribles, tout le traitement se faisant sous eau et par l’arrosage des pistes.

Le bruit est limité par l’usage d’écrans, l’utilisation de grilles de crible en polyuréthane qui assourdie l’impact de la chute des matériaux et également par la situation géographique et les merlons.

Un transport au-delà de 50 kilomètres double le prix des granulats. La production et donc l’emploi doivent être locaux et proches des zones de consommation. Les intérêts sont multiples : un prix des granulats contenu, des emplois de proximités et une réduction des émissions de CO2 en limitant le transport.

L’impact de la carrière sur la circulation sur la RD16 est de 50 passages dans les 2 sens sur 6 315 passages par jour, soit 0.80% (Données Département de la Haute-Savoie).

L’entreprise a la volonté de pérenniser son activité et d’assurer son rôle local, par les emplois directs et indirects, les taxes professionnelles, les approvisionnements de proximité qui limitent coût et pollution.

Économie

Le site de Chavanod traite environ 200 000 tonnes de matériaux par an.

90% de la production sert à faire des produits nobles comme le béton ou le mortier et 10% est utilisé en remblai routier, filtres, drain et enrobage de réseaux divers.

Les principaux clients sont les centrales à béton, les préfabricants de produits béton, les entreprises de maçonnerie, les carreleurs et les entreprises de travaux publics.

Les produits sont vendus dans un rayon de 40 kilomètres maximum, 90% sur l’ouest annécien et 10% au nord du département.

Adresse

Le Pont de la Loi
01350 Culoz

Téléphone